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Hydrogène vert au Maroc: un Face au Desk avec Mbarka Bouaida

20.06.2023 à 23 H 17 • Mis à jour le 21.06.2023 à 08 H 38
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Quel rôle la région de Guelmim-Oued Noun jouera dans le gigantesque chantier de l'hydrogène vert au Maroc ? Dans un entretien inédit avec Le Desk, la présidente de la région, Mbarka Bouaida, fait un bilan des investissements en matière d'hydrogène vert et revient sur les contours de la stratégie adoptée par la collectivité qu'elle dirige

Dans une nouvelle édition de notre format vidéo Face au Desk, nous sommes partis à la rencontre de Mbarka Bouaida, présidente étiquetée RNI de la région de Guelmim-Oued Noun. La collectivité qu'elle dirige depuis septembre 2021 est dernièrement au centre de tous les intérêts. La raison : la capacité pour la région à devenir le futur eldorado de l'hydrogène vert au Maroc, mais aussi au niveau régional, tout en convoitant l'international, comme nous l'affirme Bouaida.


D'après nombre d'observateurs, la région est perçue comme convenant parfaitement aux conditions climatiques requises pour le développement de l'hydrogène vert, et de manière générale, toute sorte de projet d'énergies renouvelables. Avec son soleil et son vent, Guelmim-Oued Noun dispose ainsi d'une opportunité sans précédent pour se développer, créer de la valeur ajoutée et remodeler de fond en comble son infrastructure.


Autant de qualités qui n'ont pas manqué d'attirer rapidement les gros investisseurs internationaux : comme révélé en exclusivité par Le Deskc'est tout d'abord le projet surprise du géant TotalEnergies - et dont peu de détails filtrent officiellement, si ce n'est ceux que nous avons publié -. A travers sa filiale TotalEren, le Français vise ainsi la région de Guelmim Oued-Noun, avec un investissement colossal de 100 milliards de dirhams en fonds propres.


Mais au-delà de TotalEren, ce sont aussi d'autres acteurs qui lorgnent aujourd'hui l'hydrogène vert : le fond souverain danois CIP, dont nous révélions l'arrivée au Maroc, mais aussi CWP Global, l'Américain Blackstone, et encore, plus naturellement, un leader marocain en matière d'industrie : le Groupe OCP qui veut produire son propre ammoniac vert, à partir d'hydrogène vert. C'est d'ailleurs l'élément central du programme d'investissement du groupe OCP présenté au roi Mohammed VI, chiffré à plus de 130 milliards de dirhams. « Nous avons tous les atouts pour qu’on soit inscrit dans ce programme », glisse Bouaida durant notre entretien.


« Je pense qu’on est au début d’une très belle aventure qui est celle de l’hydrogène vert. Il faut saisir cette occasion, parce qu’on n’est pas les seuls », prévient la présidente de la région. Une question de temps, mais aussi de tempo : à l'heure où les projets sont aujourd'hui inscrits sur la plateforme du Centre régional d'investissement, que les procédures nécessaires pour la sécurisation du foncier sont enclenchées, les yeux sont rivés sur l'Offre Maroc en matière d'hydrogène vert, demandée par le roi aux principaux acteurs concernés par ce chantier. Le gouvernement devrait à ce sujet se prononcer sous peu, apprend-on, donnant ainsi une feuille de route aux différentes parties mais aussi et surtout, un coup de fouet à un projet qui ambitionne de transformer durablement l'économie marocaine.

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Par @soufianesbiti
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