A quelques heures du vote, le PJD dénonce le ciblage de ses militants

Le parti de la Justice et du développement (PJD) a « déploré » et « dénoncé vivement » les informations « avérées » autour de décisions qui « peuvent porter atteinte à l’intégrité des élections et à la liberté de vote ».

Dans un communiqué parvenu à la rédaction du Desk, la direction centrale de la campagne électorale du parti à la Lampe a annoncé « son refus catégorique du transport des électeurs par des représentants de partis politiques », expliquant que cela est « une invitation expresse à la poursuite de la campagne le jour du scrutin et une autorisation accordée aux candidats de certains partis d’injecter d’énormes montants à l’origine inconnue afin de faire pencher le vote des électeurs ».

Le PJD a également condamné « les pressions auxquelles ont fait face un certain nombre de [ses] militants de la part de certains agents d’autorité afin de les dissuader de représenter le parti dans les bureaux de votes », dénonçant « toutes les violences, intimidations et brimades qui se sont aggravées lors des derniers jours, à l’encontre des militants du parti ».

S’adressant aux autorités locales et aux forces de l’ordre, le PJD les a appelées à « assumer leur responsabilité en matière d’application efficace de la loi et de punition de tous les dépassements quelle que soit leur origine ».

En meeting ce lundi à Tiznit, Saâdeddine El Otmani a été rappelé à l’ordre face caméra par un agent d’autorité sur les mesures de précaution sanitaires. Pour rappel, le ministère de l’Intérieur avait imposé une limite de présence à 25 personnes pour les meetings, aussi bien dans les espaces ouverts que fermés. Deux jours plus tôt, le maire sortant de Fès, Driss Azami Idrissi a été violemment pris à parti par des individus lors d’une tournée dans la médina de la ville.

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