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Malgré sa déchéance commerciale, Badr Tahiri du RNI réélu à la tête du CCIS de Fès-Meknès

17.08.2021 à 07 H 45 • Mis à jour le 17.08.2021 à 12 H 01 • Temps de lecture : 1 minutes
Par La rédaction

Prononcée en décembre 2019 en première instance et confirmée en appel le 9 mars dernier par la Cour d'appel de Meknès, la déchéance commerciale ne semble pas freiner les ambitions politiques de Badr Tahiri. Celui-ci vient de succéder à lui-même à la tête de la Chambre de Commerce, d'Industrie et de Service (CCIS) de la région de Fès-Meknès, après une alliance de son parti, le Rassemblement National des Indépendants (RNI) avec l'Istiqlal.


Sur les 122 élus, Tahiri a remporté les 81 voix exprimées. Une réélection qui s'est déroulée non sans tapage, en raison de fortes contestations. En tout cas, cela n'a pas empêché la presse de relater sa réélection, sans faire mention de la situation de l'intéressé face à la justice. Dans un article publié il y a  quelques mois, Le Desk faisait état des casseroles du poulain de Aziz Akhannouch. Une affaire qui remonte à 2019, lorsque Badr Tahiri et sa famille sont épinglés par le fisc après une tentative de vendre les biens d'une usine saisie par les Impôts en raison d'un redressement judiciaire.


Ils ont alors écopé d'une peine de cinq ans de déchéance commerciale. Contacté par nos soins en avril dernier, le RNIste nous avait assuré ne pas avoir été notifié de la décision, précisant que cela n'impactait pas son éligibilité, espérant se faisant que la Cour de cassation allait changer la donne en sa faveur.  Sauf que depuis, aucune procédure n'a été engagée dans ce sens et visiblement aucune notification n'a été faite, permettant au ministre de l'Agriculture de le placer à la tête de la CCIS de la région.


Autre bonne nouvelle pour Badr Tahiri : s'il n'y a pas de pourvoi de cassation et même s'il est notifié, il pourra toujours se porter candidat à sa propre succession lors des prochaines échéances électorales, une fois la déchéance commerciale annulée...


Chez les Tahiri, la justice est une affaire de famille.


Le jugement en première instance.


Le jugement du Tribunal de première instance confirmé en appel.

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Par @soufianesbiti
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