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Le saugrenu soutien de Manuel Valls à Aziz Akhannouch

05.09.2021 à 01 H 32 • Mis à jour le 05.09.2021 à 01 H 44 • Temps de lecture : 2 minutes
Par La rédaction

De retour d’exil de Barcelone où il a abandonné ses illusions d’en devenir maire, l’ancien Premier ministre socialiste français désormais chroniqueur tarifé chez BFMTV et RMC a pris sa plume pour signer dans le Journal du Dimanche, l'hebdomadaire de droite parisien, canal de communication assidu de Rabat, une tribune pour chanter les louanges du chef du RNI. Une sortie incongrue d’un défait en politique française et espagnole en soutien d’un candidat aux élections marocaines qui ratisse où il peut pour gagner.


Il introduit son propos en évoquant la situation en Afghanistan pour arriver étonnamment sur le Maroc abordant la question du Sahara, les relations avec Israël, l'Algérie et Madrid, l'ex-politique français, décoré du Ouissam Alaouite en 2011, finit par parler des élections du 8 septembre, en insistant sur le RNI, et rappelant ses derniers résultats lors des élections professionnelles.


Visiblement bien briefé sur les chiffres tripatouillés par les communicants du parti de la Colombe, Manuel Valls avance que « Aziz Akhannouch devient un candidat privilégié pour le poste de Premier ministre », écrit-il, oublieux qu'au Maroc depuis la Constitution de 2011 qu'il cite d'ailleurs mais qu'il ne semble pas avoir lu, celui qui dirige l'exécutif est chef du gouvernement aux pouvoirs supposément élargis...


« Ministre de l'Agriculture depuis octobre 2007, il a mis en œuvre le plan "Maroc Vert" lancé en 2008 par Mohamed VI. Faisant de l'agriculture une priorité nationale, ce plan affiche de véritables succès avec notamment une augmentation nette du PIB agricole (de 65 milliards en 2008 à 125 milliards de dirhams en 2018), une forte hausse des exportations agricoles (2,4 fois) et 2 milliards de m3 d'eau d'irrigation économisés et valorisés annuellement - ce qui se retrouve dans la croissance du PIB qui est passée de 7 % (1998-2008) à 17 % (2008-2018) », ajoute-t-il. Valls cite aussi le plan "Génération Green".


« Nous aurions tout à gagner que le gouvernement du Maroc soit dirigé par un stratège, un entrepreneur moderne, avec une véritable vision économique et sociale, capable de relever les défis du Maroc », conclut dithyrambique l'auteur de la tribune.


Un bien étrange soutien de Manuel Valls, lorsqu'on s'ait que l'actuel chroniqueur français parle très peur des affaires intérieures au Maroc : une seule exception avait été faite en avril dernier, lors d'un entretien exclusif accordé au cabinet d'influence MGH Partners, dirigé par Hamza Hraoui, membre par ailleurs du mouvement Maan, et Guillaume Chaban-Delmas (petit-fils de Jacques Chaban-Delmas. une approche qui avait été faite, selon ce que nous rapportions précédemment, par l'intermédiaire Stéphane Fouks, vice-président d'Havas et réputé proche du JDD.


Un JDD appartenant au groupe Lagardère et où on retrouve Ramzi Khiroun, conseiller très spécial du groupe médiatique et en odeur de sainteté auprès de Rabat, ayant été invité aux dernières festivités de la Fête du Trône de 2019.

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Par @soufianesbiti
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