Akhannouch à chéquier ouvert, vilipendé par Ouahbi et Benabdallah

Trois partis politiques, les islamistes du PJD, la principale formation de l'opposition (PAM), et le PPS, ont dénoncé l'usage illégal d'argent durant la campagne des élections générales prévues le 8 septembre, rapporte l’agence AFP.

« Nous accusons le Rassemblement National des Indépendants (RNI) d'inonder la scène politique avec de l'argent », a déclaré jeudi à l'AFP le secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi.

Le PJD a également condamné « l'utilisation obscène de fonds pour attirer les électeurs et certains superviseurs des bureaux de vote », sans nommer aucun parti, selon un communiqué publié mercredi.

En outre, le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, a lui aussi reproché au RNI de « donner des sommes d'argent, à la vue de tous, pour attirer les candidats d'autres partis », dans un entretien accordé cette semaine à un média.

Sollicité par l'AFP, un responsable du RNI a préféré « ne pas commenter » ces accusations déjà « rejetées » par le parti dans un communiqué diffusé mardi.

Selon des données collectées de Facebook, le RNI a dépensé plus de 2 millions de dirhams entre mars et août sur le réseau social. Une somme qui représente une infime portion des fonds qu’il a engagé massivement par ailleurs dans ses « contrats de partenariat » avec des médias, agences RP, petites mains et gros bras, intermédiaires en logistique, et autres influenceurs du Net.

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