Gigafactory : avec CNGR, Al Mada se greffe au programme industriel du groupe OCP

Comme d’autres pays engagés dans cette course à la faveur des objectifs de durabilité, le Maroc s’est fixé pour objectif de mettre sur pied un écosystème de gigafactories. Popularisé par l’extravagant Elon Musk, le concept de gigafactory - appellation inventée par le patron de Tesla lui-même -, s’est imposé ces dernières années comme une ébauche de l’avenir de la mobilité. C’est dans ce contexte que la Chine s’est positionnée comme un leader en la matière, enchaînant les projets d’usines de batteries pour véhicules électriques à travers le monde.

Le Maroc entend donc y trouver sa place, anticipant les grandes transformations à venir dans l’industrie automobile dans laquelle il s’est déjà imposé à l’échelle continentale, mais aussi, comme Le Desk le décryptait récemment, pour tirer avantage, par le biais de son accord de libre-échange avec les Etats-Unis, des récentes restrictions imposées par Washington dans le sourcing des batteries pour son marché intérieur.

C’est dans ce contexte qu’abriter une ou plusieurs gigafactories s’imposait naturellement au Maroc. Courant 2022, alors que des bribes d’informations circulaient déjà sur de discrètes tractations entre Rabat et Pékin, le ministre en charge de l’Industrie, Ryad Mezzour se laissait aller à des indiscrétions sur les ambitions marocaines en la matière.