Cabinets internationaux: des cols blancs à la barre des robes noires
Branle-bas de combat dans les rangs des cabinets d’avocats internationaux. La raison ? Le bâtonnier de Casablanca, Hassan Birouaine, compte sévir contre eux pour de nombreuses infractions à la loi. Allen & Overy Africa, Gide Loyrette & Nouel, Clifford Chance, Norton Rose Fulbright, DLA Piper, Jeantet... La liste dressée par le barreau de Casablanca contient plus de trente célèbres firmes internationales, accusées d’exercer illégalement le métier d’avocat au Maroc.
Lors d’une réunion du Conseil de l’ordre tenue le 24 juin, à Bouskoura, le bâtonnier est allé même jusqu’à brandir une plainte auprès du procureur. De quoi secouer ce monde feutré peu habitué à des guerres aussi frontales.
Séduits par une myriade d’avantages fiscaux, dont pour certains le fameux statut CFC (Casablanca Finance City) qui vaut au Maroc de figurer sur la liste grise des paradis fiscaux, ces cabinets prestigieux ont jeté les uns après les autres leur dévolu sur le royaume, devenu une sorte d’eldorado pour ces « law firms » qui viennent y rafler les plus gros marchés, notamment avec l’Etat.
Abonnez-vous pour continuer la lecture
à partir de 40 dh par mois
(facturé annuellement)
Choisir une offreLe Desk a été le premier à révéler
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

