Projet SudvracLa botte secrète d’Anas Sefrioui pour déjouer l’opposition de Marion Maréchal-Le Pen
« Anas Sefrioui joue la montre », révèle Maghreb Confidentiel alors que son projet cimentier dans le sud de la France subit une campagne hostile menée par la députée Front national du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, mais aussi de René Raimondi, maire PS de Fos-Sur-Mer. Le patron d’Addoha et de Cimat qui connaît de sérieuses difficultés dans de nombreux compartiments de ses affaires, aussi bien au Maroc qu’à l’international a toutefois bien obtenu, via sa société de projet Sudvrac, l'accord de la préfecture des Bouches-du-Rhône, le 25 octobre, pour la réalisation de son unité de broyage de clinker dans l’hinterland du port de Fos-sur-Mer. Mais soucieux de ne pas attiser davantage d’opposition à son projet, notamment de la part du Front National, le magnat de l’immobilier ne veut rien entreprendre avant la fin des échéances électorales françaises : la présidentielle de mai et les législatives qui suivront en juin 2017. Une stratégie convenue avec son allié local français Vincent Lefebvre, ancien directeur de Holcim France et ex-président de Ciments Kercim. Celui-ci préside Sudvrac au côté du directeur général, Malik Sefrioui, fils d'Anas Sefrioui, qui dirige, à 25 ans, Cimat. « Cimat et Vincent Lefebvre sont également associés au sein de la société Vracs de l'estuaire, qui développe une nouvelle cimenterie au Havre », souligne Maghreb Confidentiel.
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