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Avant-Congrès
Istiqlal: petits meurtres entre amis pour enterrer Hamid Chabat

11.01.2017 à 00 H 10 • Mis à jour le 11.01.2017 à 00 H 10 • Temps de lecture : 1 minutes
Par Kenza Filali

Tombé du carrosse gouvernemental, l’Istiqlal tente de panser ses plaies et gérer ses luttes intestines à l’approche du 17ème Congrès prévu pour le mois de mars. Dans les coulisses du parti de la balance, désormais scindé entre deux clans que l'ont dit irréconciliables, une lame de fond commune pourrait définitivement sceller le sort du chef. Selon des sources internes au sein de l’Istiqlal consultées par Le Desk, « un accord de conciliation » entre les deux clans serait défendu par le comité des sages, qui ayant servi à la condamnation de Chabat, chercherait désormais à rapiécer le parti. L’idée serait de couper la poire en deux. D’une part convaincre Hamid Chabat de l’impérieuse nécessité de son départ « avec les honneurs », et de l’autre évincer le trio des félons Yasmina Baddou, ancienne ministre de la Santé, Karim Ghellab, ancien président de la Chambre des représentants et Taoufiq Hejira, président du Conseil national et ancien ministre de l’Habitat et de l’urbanisme. Quatre noms ont été retenus pour servir à ce replâtrage : Abdelouahed El Fassi, fils de l’icône Allal El Fassi qui avait rallié Chabat au plus fort de la crise, Mohamed El Ouafa, ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance, M’hamed El Khalifa, figure du parti, et enfin Nizar Baraka, beau-fils de Abbas El Fassi, membre du Conseil national et président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Les candidats représentent tous une tendance particulière. Le premier a les faveurs des défenseurs de la symbolique en ces temps de crise, le second permettrait de garder la tonalité atomique de la direction du parti, le troisième étant le choix du repli et de la tempérance, tandis que le dernier serait en adéquation avec un rabibochage avec le pouvoir, alliant jeunesse et technocratie partisane chère au Palais. Du côté de la ligne dure et contestataire du parti, on affirme que « ces conjectures distillées à la presse ne servent en réalité qu’à enterrer le tribun, qui, faut-il le rappeler à gagné en puissance après le dernier Conseil extraordinaire ». Et de rappeler, que « l’impossible dialogue entre Benkirane et Akhannouch en est la preuve incontestable ».

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