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Casablanca
Un Collectif anti-décharge de Médiouna en mode Greenpeace

18.10.2018 à 16 H 28 • Mis à jour le 18.10.2018 à 16 H 28 • Temps de lecture : 1 minutes
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C’est une action digne de Greenpeace que vient de mener un Collectif de riverains de Bouskoura excédé par les odeurs étouffantes dégagées par la décharge à ciel ouvert de Médiouna dans la banlieue de Casablanca.


Portant un masque respiratoire en signe de protestation, quelques manifestants ont investi une réunion du Conseil de la ville le poing levé, sous le regard désapprobateur du maire Abdelaziz El Omari, qui a leur a lancé sans manifestement comprendre l’objet de leur intrusion : « Ce n’est pas un lieu pour mener des actions politiques ! ». Le maire a été chaudement applaudi par ses collègues femmes du PJD assises au premier rang de l’amphithéâtre, pensant peut-être qu’il s’agit d’une opération menée par un groupuscule écolo ou féministe, comme l’ont rapporté certains organes de presse.


El Omari a ensuite grommelé au micro que « le wali devrait assurer l’ordre et chasser ces importuns ! », alors que les quelques personnes qui ont défilé calmement devant son estrade ont observé la règle stricte du silence de cette assemblée.


Intriguée par le modus operandi du Collectif qui ne compte pas s’arrêter à cette seule action après avoir constaté que ses pétitions en rafale ne donnaient rien, la presse venue couvrir les palabres du Conseil, a déserté la salle pour interviewer certains de leurs représentants sous les arcades de la wilaya.


La situation de la décharge de Médiouna demeure au point mort malgré les promesses des autorités locales de la fermer et d’ouvrir un nouveau site plus adapté aux déchets de Casablanca. Un litige avec l’ancien exploitant ECOMED sur fond de désaccords financiers complique aussi la donne.

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