JusticeSoupçonné de blanchiment de capitaux, Maâti Monjib affirme que l’enquête date de 2015
Ce 7 octobre, le procureur du roi près le tribunal de première instance de Rabat a publié un communiqué où il affirmait que « l'enquête préliminaire menée avec Maati Monjib et des membres de sa famille a été ouverte suite à une saisine reçue par le parquet général de la part de l’Unité de traitement du renseignement financier (UTRF) qui comprend des données sur des faits susceptibles de constituer une infraction de blanchiment de capitaux ».
De son côté, l'historien et militant Maâti a affirmé, dans une mise au point publié sur son profil Facebook, que « le communiqué donne l'impression que l'accusation est nouvelle alors qu'elle ne l'est pas. Au contraire, il semble que l'accusation principale a été retirée du dossier de 2015 qui était de nature politique et qui concernait " une menace à l'intégrité intérieure de l'État " », précise-t-il.
Dans son communiqué, le parquet général affirme avoir « reçu une saisine de l'UTRF conformément à l’article 18 de la loi n °43.05 comprenant un inventaire de transferts de fonds importants et une liste de biens immobiliers ayant fait l’objet de déclarations de soupçon car ils ne correspondent pas aux revenus habituels déclarés par M. Monjib et les membres de sa famille », précise-t-on.
« Cette enquête préliminaire s'inscrit, d'un point de vu juridique, dans le cadre des missions habituelles de la police judiciaire, chargée d'enquêter sur les infractions, de vérifier leur occurrence et d'appréhender leurs auteurs, ce qui permet aux autorités judiciaires qui supervisent les enquêtes de prendre les mesures juridiques adéquates », conclut le communiqué.
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