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Palais Royal
Mohamed Bachir Rachdi nommé président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption

13.12.2018 à 18 H 27 • Mis à jour le 14.12.2018 à 13 H 29 • Temps de lecture : 3 minutes
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Le Roi Mohammed VI a reçu, jeudi 13 décembre 2018 au Palais Royal à Rabat, Mohamed Bachir Rachdi que le Souverain a nommé président de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), a annoncé un communiqué du Cabinet royal. Il succède ainsi à Abdeslam Aboudrar, nommé ambassadeur à Londres en février 2016.


A cette occasion, le Roi « a mis l’accent sur l’importance que le Souverain ne cesse d’accorder à la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, tant au niveau du fonctionnement des administrations et établissements publics et son impact sur les services rendus aux citoyens, qu’au niveau des répercussions négatives de ce fléau sur les différents secteurs de l’économie nationale et sur la réalisation d’un développement durable et équilibré », poursuit la même source.


Dans ce cadre, le Souverain a donné orientations au nouveau Président « afin d’œuvrer à la mise en œuvre optimale des missions confiées par la Constitution à cette instance nationale, notamment en ce qui concerne la prise d’initiative, la coordination, la supervision de l'exécution et le suivi des politiques de lutte contre la corruption, la contribution à la moralisation de la vie publique, la consécration des principes de bonne gouvernance, de la culture du service public, et de l’intérêt général, ainsi que des valeurs de la citoyenneté responsable ».


Il a également souligné « la nécessité de la coordination, de la coopération et de la conjugaison des efforts avec les institutions et instances nationales concernées, chacune en ce qui la concerne, pour une mobilisation collective, l’utilisation de tous les mécanismes de sensibilisation et des moyens juridiques dans le but de prévenir et de lutter contre ce fléau dans tous ses manifestations, et l’application des procédures légales et judiciaires à l’encontre des contrevenants ».


Mohamed Bachir Rachdi est né en 1960 à Khouribga.Titulaire du diplôme d'ingénieur d'Etat en génie électrique et informatique industrielle de l’Ecole Mohammedia d’Ingénieurs à Rabat, Rachdi est actuellement le président, directeur général de Involys, une société marocaine spécialisée dans la production de solutions informatiques.


Il est également membre du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), ainsi que du Conseil de l’Observatoire national du développement humain (ONDH).


Membre du Conseil national et ex-secrétaire général de Transparency Maroc, Bachir Rachdi préside aussi la Commission « Ethique et bonne gouvernance » de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).


Il a été membre du Comité exécutif de l’Instance centrale de prévention de la corruption et du Collectif associatif pour l’observation des élections en 2002.


La corruption est un phénomène qui empêche le développement de prendre sa voie optimale et qui impacte la confiance aussi bien des citoyens que des investisseurs, a souligné Mohamed Bachir Rachdi, dans une déclaration à la presse à cette occasion, que cette nomination est « un honneur et une grande responsabilité donnée à une instance constitutionnelle nouvelle appelée à jouer un rôle central dans la lutte contre la corruption ».


« Avec cette nomination, nous espérons entamer une nouvelle ère dans la lutte contre la corruption, une ère de changements réels et irréversibles à travers des stratégies effectives et applicables où l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la Corruption jouera un rôle d'impulsion, de suivi, et d'évaluation des politiques publiques en la matière », a-t-il dit.


« Qu'il s'agisse de la prévention ou de la répression, l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la Corruption devra avoir de vraies prérogatives pour mener des investigations et traiter les dossiers en pré-judiciaires, avant leur soumission à la justice qui doit jouer son rôle plein et indépendant », a poursuivi Bachir Rachdi.

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