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Les Espagnols placent désormais la menace russe devant celle ressentie du Maroc

18.02.2022 à 15 H 47 • Mis à jour le 18.02.2022 à 15 H 47 • Temps de lecture : 1 minutes
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La Russie est actuellement considérée comme la plus grande menace pour l'Espagne devant le Maroc et le terrorisme, selon le dernier baromètre de l'Institut royal Elcano (BRIE), qui montre également que les Espagnols sont divisés sur l'opportunité d'intervenir avec l'OTAN en cas d'invasion de l'Ukraine.


Ainsi, 34 % des personnes interrogées identifient la Russie comme la plus grande menace pour la sécurité de l'Espagne, un chiffre qui a considérablement augmenté depuis les premières enquêtes de l'étude menées en novembre. Ainsi, seulement 5 % ont mentionné le pays dirigé par Vladimir Poutine.


La deuxième menace identifiée par les Espagnols est le Maroc, avec 20 %, un chiffre qui augmente également par rapport à novembre, où il était de 15 %. Le terrorisme jihadiste, qui en novembre était considéré comme la principale menace, pour 54 %, tombe à 14 %, derrière les « autres conflits », avec 15 %.


C'est la réponse spontanée donnée par les personnes consultées lorsqu'elles ont répondu aux menaces de sécurité spécifiques auxquelles l'OTAN devrait répondre en protégeant l'Espagne en tant que membre, comme l'explique la chercheuse principale et auteur du rapport, Carmen González Enríquez.


Selon elle, le fait que le terrorisme soit considéré comme la principale menace contre laquelle l'OTAN agit en faveur de ses membres démontre « une méconnaissance de ce que l’Alliance atlantique fait et aussi de son origine historique » de la part des Espagnols. Ces derniers mois, cependant, les Espagnols semblent être « plus conscients que l’OTAN peut protéger de tout conflit », d'où la montée à la fois de la Russie et du Maroc et d'autres conflits comme menaces.


Le changement de perception à l'égard de la Russie semble avoir été influencé par le déploiement de plus de 100 000 soldats à la frontière avec l'Ukraine et la menace d'une invasion de ce pays. En ce sens, les Espagnols sont divisés sur ce que l'Espagne devrait faire si nécessaire.

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