ÉducationLes élèves ingénieurs s’insurgent contre la fermeture des internats en raison de la pandémie
La Coordination nationale des élèves ingénieurs au Maroc (CNEIM) a diffusé ce 17 mars un communiqué pour rappeler son indignation face à la fermeture des internats dans la capitale administrative, en raison de la pandémie du Covid-19, tout en critiquant sévèrement l'enseignement à distance adopté dans les écoles d'ingénieurs desquelles ils dépendent.
Plusieurs élèves ingénieurs, ne provenant pas de Rabat, se trouvent ainsi handicapés pour la poursuite de leurs études, d'autant plus que l'enseignement à distance reste de mise dans la plupart des cas.
Dans son communiqué, dont Le Desk détient copie, la CNEIM affirme que « le lieu naturel pour chaque étudiant est à l'amphithéâtre, en salle d'étude et au laboratoire, afin qu'il puisse acquérir les connaissances et les compétences qui lui permettront d'obtenir son diplôme », précise-t-on.
Un sit-in devait avoir lieu ce mercredi à Rabat, avant qu'il ne soit interdit par les autorités locales, affirme-t-on. La coordination précise avoir déposé un avis auprès des autorités compétentes, 48 heures avant la tenue du sit-in. Afin de disperser le rassemblement, les forces de l'ordre ont eu recours à la contrainte physique, déclare la Coordination, précisant que trois élèves ingénieurs ont été violentés tandis qu'un a été détenu dans un véhicule des forces de l'ordre.
Depuis quelques semaines, plusieurs grèves ont été entamées au sein des écoles d'ingénieurs de la capitale, dont notamment l'École Nationale de l'Industrie Minière (ENIM), l'Institut National de Statistique et d'Économie Appliquée (INSEA) ou encore l'École Nationale Supérieure d'Informatique et d'Analyse des Systèmes (ENSIAS). L'Institut National des Postes et des Télécommunications (INPT) avait rejoint plus tard le lot. Toutes ces écoles sont encadrées par la CNEIM.
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