S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk

Connectez-vous

ou

Abonnez-vous !
80 DH

1 mois
Découvrir les offres
En continu

Terrorisme
Les attentats au Sri Lanka, «réponse» au massacre de Christchurch

23.04.2019 à 10 H 43 • Mis à jour le 23.04.2019 à 16 H 51 • Temps de lecture : 1 minutes
Par

Revendiqués par le groupe Etat islamique, les attentats qui ont fait 321 morts, dont 38 étrangers, et 500 blessés le dimanche de Pâques dans des églises et des hôtels du Sri Lanka visaient apparemment à venger le massacre commis le mois dernier dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, a déclaré mardi un ministre sri-lankais.


Le secrétaire d'Etat à la Défense, Ruwan Wijewardene, a précisé que deux groupes islamistes sri-lankais, le National Thawheed Jama'ut (NTJ) et le Jammiyathul Millathu Ibrahim, étaient responsables de ces attentats coordonnés.


Les Nations unies ont précisé que 45 enfants figuraient parmi les morts.


Les attentats suicides ont visé trois églises et quatre hôtels. Ils ont été revendiqués mardi par l'EI, via son organe de propagande Amaq. L'EI ne fournit aucune preuve à l'appui de sa revendication.


« Les premiers éléments de l'enquête montrent qu'il s'agit de représailles à l'attaque contre les mosquées en Nouvelle-Zélande », a déclaré Ruwan Wijewardene devant le Parlement.


Le mois dernier, un Australien de 28 ans identifié comme un suprémaciste blanc, Brenton Harrison Tarrant, a abattu 50 personnes qui priaient dans deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch, et diffusé le carnage en direct sur Facebook.


La police sri-lankaise a arrêté une quarantaine de personnes depuis les attentats de dimanche, dont un ressortissant syrien.


Le gouvernement de Colombo a reconnu avoir reçu des services secrets indiens, dix jours avant Pâques, des informations selon lesquelles le National Thawheed Jama'ut envisageait d'attaquer des églises.


Un rapport des services de renseignement daté du 11 avril mettait en garde contre un tel risque mais, selon une source gouvernementale, le Premier ministre Ranil Wickremesinghe n'a pas été informé de cette menace en raison de ses désaccords politiques avec le président Maithripala Sirisena.


Le chef de l'Etat avait limogé Wickremesinghe l'an dernier mais avait dû le rétablir dans ses fonctions sur décision de la Cour suprême. Depuis, le Premier ministre était toutefois écarté des réunions consacrées aux questions de sécurité.


Un deuil national a été décrété mardi au Sri Lanka et trois minutes de silence ont été observées en hommage aux victimes.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Le Desk En continu