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Migration
Le Maroc serait en négociation avec le Royaume-Uni pour accueillir des demandeurs d’asile

08.08.2023 à 16 H 59 • Mis à jour le 08.08.2023 à 16 H 59 • Temps de lecture : 1 minutes
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Des demandeurs d'asile au Royaume-Uni

Sous l'impulsion du Premier ministre Rishi Sunak, le gouvernement britannique étudie la possibilité de renvoyer les migrants clandestins vers un territoire d'outre-mer britannique, distant de plus de 6 500 kilomètres du pays, en cas d'échec du Plan Rwanda, récemment remis en question par la Cour d'appel, révèlent les médias britanniques.


Parmi les territoires envisagés pour accueillir les demandeurs d'asile, l'île de l'Ascension est citée, tandis que des pourparlers sont en cours avec au moins cinq autres pays africains en vue de conclure un accord similaire sur les demandes d'asile « délocalisées », d'après The Times.


Parmi ces cinq pays, le Maroc est également inclus, aux côtés du Nigeria, du Ghana, de la Namibie et du Niger, ce dernier faisant face actuellement à une situation de coup d'État. Pour l'heure, les détails spécifiques concernant ces négociations n'ont pas été divulgués par les gouvernements britannique et marocain. Si un accord est conclu, le Maroc sera amené à accueillir sur son sol des migrants et demandeurs d'asile en provenance du Royaume-Uni.


La ministre britannique de l'Intérieur, Sarah Dines, n'a pas nié l'existence des pourparlers. Elle a déclaré au Times : « Je ne pense pas qu'il serait juste de mentionner des pays spécifiques. Il s'agit d'arrangements délicats dans le cadre d'un processus de travail continu effectué par le gouvernement, et vous vous y attendriez… Nous sommes toujours en discussion avec de nombreuses parties prenantes ».


Cette proposition de déportation s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement britannique pour décourager les traversées de la Manche par les migrants. Elle vient s'ajouter à la décision du gouvernement de renforcer les amendes pour les employeurs qui embauchent des migrants non-autorisés, avec des sanctions pouvant atteindre 45 000 £ (environ 556 000 dirhams) par travailleur pour une première infraction, et 60 000 £ pour les récidivistes.

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