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Libertés
La DGAPR diffuse une vidéo pour « démentir » la grève de la faim de Raissouni

19.07.2021 à 14 H 59 • Mis à jour le 19.07.2021 à 15 H 00 • Temps de lecture : 1 minutes
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La Direction générale de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR) a annoncé, ce lundi, avoir publié un enregistrement vidéo « qui documente de façon palpable, et ne laisse aucun doute, sur les mouvements normaux » du journaliste Soulaiman Raissouni, « et ce après 100 jours de sa supposée grève de la faim », lit-on sur un communiqué parvenu à notre rédaction.


Il s’agit d’une vidéo de 36 secondes publiée aussitôt par Barlamane, où l’on voit un homme chétif se relever d’une chaise en plastique avant de marcher en s’appuyant sur une canne vers ce qui semble être une cellule, avant d’en revenir avec un cahier à la main, et de s’installer devant deux individus en civil.


Pour l’administration dirigée par Mohamed Salah Tamek cet extrait « confirme les annonces de la DGAPR adressées à l’opinion publique », selon lesquelles le détenu en question « consommait régulièrement du miel et a insisté dernièrement à être fourni en huile d’olive ». Selon la même source, cela explique pourquoi, « depuis le 30 juin 2020, il refuse de mesurer ses indicateurs vitaux et refuse d’aller à l’hôpital, connaissant sa situation, car cela reviendrait à révéler ses manipulations et l’aspect symbolique de cette grève de la faim ».


Soulaiman Raissouni a été condamné le 9 juillet dernier, et en son absence au tribunal, à cinq ans de prison ferme et 100 000 dirhams au titre de dédommagement au profit du plaignant, pour des faits datant de 2018. Il était poursuivi en état d’arrestation depuis mai 2020 pour « attentat à la pudeur avec violence et séquestration », après une plainte pour « viol » déposée par un militant LGBT. Son procès a été qualifié de « nul et inéquitable » par sa défense.


Il y a moins d’une semaine, Barlamane a publié un enregistrement audio d’une conversation supposée entre Raissouni et le plaignant, Adam Muhammed. L’extrait, censé « incriminer » le journaliste, n’avait pas pourtant été écouté lors des audiences et ne constituait pas une pièce à charge contre Raissouni.


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