Agro-alimentaireHausse du prix des matières premières agricoles: la Fenagri tire la sonnette d’alarme
Dans un communiqué diffusé ce 25 février, la Fédération Nationale de l’Agroalimentaire (Fenagri) alerte « sur la hausse continuelle des prix de matières premières et des produits de première nécessité ». Elle en veut principalement pour cause le contexte de la crise pandémique, « ayant bouleversé l’économie » et impacté « les actifs des matières premières sur le marché international depuis le deuxième semestre 2020 ».
« Les prix de nombreux produits, notamment ceux du pétrole, du maïs, du sucre et du blé, ont atteint récemment des records », relève la Fenagri. La Fédération rappelle que « les cours du blé, du maïs et du sucre ont respectivement augmenté depuis avril 2020 de 45 %, 77 % et 89 %. L’huile de tournesol a rebondi de plus de 90 % et le soja à plus de 80 % ». « Les prix pétroliers ont considérablement augmenté à partir du mois d’avril en raison de la reprise progressive de la demande énergétique mondiale », précise le communiqué reçu par Le Desk.
« Contrairement à certaines matières premières qui bénéficient des dispositifs mis en place par le Gouvernement permettant d’amortir l’impact de la flambée des cours sur les prix au consommateur, les graines oléagineuses (soja et tournesol principalement) sont directement exposées aux fluctuations des cours du marché mondial », indique-t-on.
La communication de la Fenagri fait écho à celle de Lesieur Cristal qui, dans un communiqué publié le 24 février, se justifiait par rapport à l’augmentation de ses prix ayant provoqué la colère des internautes initiateurs d’une campagne de boycott. L’entreprise appartenant au groupe français Avril explique la hausse de ses prix, par l’augmentation à l’échelle internationale des prix des matières premières agricoles. Une hausse qui impacte naturellement et directement les prix des produits agro-alimentaires non subventionnés comme les huiles de table, précisait-on.
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

