S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk

Connectez-vous

ou

Abonnez-vous !
80 DH

1 mois
Découvrir les offres
En continu

Corsetées, les femmes saoudiennes fuient leur pays

21.03.2017 à 05 H 09 • Mis à jour le 21.03.2017 à 05 H 09 • Temps de lecture : 1 minutes
Par

Excédées d'être traitées comme des mineures toute leur vie, les femmes sont de plus en plus nombreuses chaque année à quitter l'Arabie saoudite, explique The Economist. Certains ajustements opérés récemment par le régime saoudien trahissent ses difficultés sur la question des femmes. Accusées d'être trop rétrogrades et coercitives à l'égard de la gent féminine, les institutions ont récemment placé deux femmes à la tête de deux grandes banques, et une autre dirige à présent le Tadawul, la Bourse locale. L'accord du tuteur masculin, le wali (ou "gardien") n'est plus requis pour qu'une femme exerce quatre types d'activités : vendeuses dans un magasins de vêtements, ou employées dans des parcs d'attractions, par exemple. Quelques menus arrangements, ne remettant cependant pas en cause le port de l'austère abaya, avec la tenue vestimentaire ont aussi été autorisés, et des permis de mobilité non accompagnées pendant cinq ans octroyés. Mais ces quelques modifications pèsent peu au regard d'un quotidien encore très corseté pour les femmes, réduites à attendre le consentement de leur gardien, qu'il soit leur mari, leur père, leur frère, en presque toutes choses. Le domaine de la mobilité et du transport cristallise d'ailleurs ces frustrations. Les femmes n'ont ainsi pas le droit de conduire. Elles ont encore besoin de l'approbation du tuteur pour se faire soigner à l'hôpital, obtenir une carte d'identité...ou même quitter la prison une fois leur peine purgée.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Le Desk En continu