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Espagne
Ceuta au centre du dialogue réunissant l’extrême-droite européenne à Madrid

29.01.2022 à 15 H 01 • Mis à jour le 29.01.2022 à 15 H 01 • Temps de lecture : 2 minutes
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Le parti d’extrême-droite espagnol Vox organise ce week-end à Madrid ce qu'il a appelé le « Sommet des Patriotes » réunissant une brochette de chefs politiques européens de même tendance. Au cours de l'événement, le leader national de la formation, Santiago Abascal, a eu des entretiens avec le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki ou la candidate du Front national à la présidence France, Marine Le Pen. Le rendez-vous avec Morawiecki a placé l'enclave de Ceuta (Sebta) au centre du dialogue, comme l'explique la formation à travers un communiqué relayé par la presse ibère.


« L'objectif de ce sommet de Madrid est de poursuivre le travail engagé lors du sommet de Varsovie pour défendre l'Europe des menaces extérieures et intérieures. Par conséquent, connaître la situation des frontières de l'Espagne, dans ce cas avec le Maroc, a été une priorité et que la situation de Ceuta concentrera une partie de cette réunion. De plus, la réunion de ce week-end servira à promouvoir une alternative qui affronte la dérive mondialiste qui menace l'Union européenne en s'attaquant à la souveraineté des nations », a indiqué Vox dans sa note aux médias.


Abascal a montré son soutien à Morawiecki face à ce qu'il considère comme des « attaques » à la frontière polonaise avec la Biélorussie et « les menaces scandaleuses de Bruxelles à son gouvernement », selon ce qu'on peut lire dans le communiqué.


« Le sommet de Madrid commence. Celui des patriotes de toute l'Europe pour la défense de nos valeurs communes, de nos frontières et de notre souveraineté. Pour la défense de la vraie Europe contre les bureaucrates de Bruxelles », a déclaré Abascal ce vendredi après avoir reçu le président hongrois Viktor Orbán qualifié de « référence pour tous les Européens qui croient que l'UE doit être fidèle à son origine et respectueuse des frontières et de la souveraineté des nations ».


Pour le vice-président de l'Action politique, Jorge Buxadé, c'est un « honneur » de recevoir Marine Le Pen soulignant « qu'il est possible d'avoir une Europe qui défende le principe de préférence communautaire, la priorité nationale, les frontières, l'identité des nations . Il faut s'unir, forger des alliances et faire des compromis ».


Outre Orban, Morawiecki et Le Pen, d'autres dirigeants européens participent au sommet, comme Marlene Svazek (Autriche), Tom Van Grieken (Belgique), Krasimir Karakachanov (Bulgarie), Martin Helme (Estonie), Valdemar Tomasevski (Lituanie ), Rob Roos (Pays-Bas) et Aurelian Pavelescu (Roumanie).

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