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Art: Décès de l’artiste-peintre Hossein Tallal

19.02.2022 à 12 H 08 • Mis à jour le 19.02.2022 à 12 H 22 • Temps de lecture : 1 minutes
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Hossein Tallal s’est, très jeune, illustré par une peinture onirique et tragique, hors des sentiers battus, comme il s’est dévoué toute sa vie à l’œuvre de sa mère, l’immense Chaïbia, et à la construction de sa renommée de par le monde

L'artiste Hossein Tallal,  fils de l'immense Chaïbia, est décédé de ce samedi matin après une longue maladie, apprend-on de source proche.


Né en 1942, l'artiste était âgé de 80 ans. Éclipsé par le succès de sa mère, il avait commencé à peindre bien avant elle, la présentant d'ailleurs aux personnalités devant faire son succès par la suite, dont notamment le peintre Mohamed Cherkaoui qui lui a offert de participer au Salon d’hiver de Marrakech en 1965.


Après ses six ans de ferronnerie, il avait été attiré par le monde des arts et du dessins : ses thèmes de prédilections étant des figures du monde du cirque, souvenir de son enfance et de ses contemplations des entrées des spectacles du cirque Amar où il n'avait pas accès... Tallal a ainsi commencé par ces personnes, des clowns notamment qu'il peignant sur toile ou sur bois dans des compositions frontales. Puis sa démarche évolue vers une représentation, en noir et blanc, d'enfants aux visages souffreteux et qui sont amputés ou atrophiés, corps réduits à des bustes.


Sa première exposition a lieu en 1967 à Paris. Au début des années 80, il avait ouvert la galerie Alif Ba qu'il tenait jusqu'à tout récemment, avant sa fermeture en raison du Covid-19. Tallal a présenté ses oeuvres partout dans le monde, notamment au Maroc, en France, au Danemark, en Espagne et aux Etats-Unis.


Lire aussi : L'étrange beauté des créatures négligemment brossées par Tallal

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Par @soufianesbiti
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