n°307.Trump-Netanyahou: l’abjection et le danger
Abjecte. C’est l’adjectif qu’a choisi lundi Amnesty International pour qualifier la violation sauvage des droits humains et du droit international par l’armée israélienne, à la frontière de la bande de Gaza. En moins de quatre heures, les tireurs d’élite israéliens ont tué 52 manifestants palestiniens venus protester, parfois avec des cailloux, des bouteilles incendiaires ou des pneus enflammés, mais sans armes à feu, contre le transfert de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, et les onze ans de blocus imposés à leur territoire par Israël. Mardi matin, le bilan s'élevait à 58 personnes tuées.
Depuis que les Palestiniens de Gaza ont décidé (le 30 mars) de manifester chaque vendredi, au voisinage de la frontière avec le territoire israélien, pour réclamer leur « droit au retour », plus d’une centaine d’adultes, enfants, secouristes, journalistes ont été tués par balles, et des milliers d’autres blessés. Et quelle tragédie faut-il redouter ce mardi, jour de la « Nakba », où les Palestiniens vont à la fois enterrer les victimes de la tuerie de Gaza et manifester en souvenir de la « catastrophe » de mai 1948, où près de 700 000 d’entre eux ont été expulsés par la violence et la terreur de leurs villages ?
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