S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk

Connectez-vous

ou

Abonnez-vous !
80 DH

1 mois
Découvrir les offres
En clair

n°35.Pourquoi Mohammed VI se pose désormais en champion du « national monarchisme »

27.04.2016 à 04 H 49 • Mis à jour le 27.04.2016 à 12 H 50 • Temps de lecture : 11 minutes
Par
Dans son discours de Ryad, le roi a davantage scellé son alliance avec les monarchies ultraconservatrices du Golfe et justifié son ouverture stratégique vers la Russie, l’Inde et la Chine par une défiance vis-à-vis de l’Occident, accusé d’attiser le chaos dans un monde arabe en déliquescence. Une posture tactique guidée par la conjoncture internationale. Décryptage.

Depuis des années Mohammed VI se cherche une voie dans le chaos du monde. Aussi énigmatique qu’illisible, son discours de Riyad, prononcé le 20 avril, trace cependant les contours d’une doctrine encore en gestation. Il s’agit en réalité plus d’une posture tactique que d’un revirement d’ordre idéologique.


Décomplexé et résolument souverainiste, le roi y expose une vision complotiste de la géopolitique mondiale à l’égard du Maroc et de ses alliés, les monarchies du Golfe, avec qui Rabat inaugure un nouveau pacte qui s’appuie « sur un attachement commun aux mêmes valeurs et principes ».


Cela ne concerne plus uniquement des référents ayant trait à culture ou à la civilisation qui sont énoncés, mais d'une défiance commune envers l’Occident, accusé de vouloir « briser les expériences réussies (…) comme le Maroc ». En clair, Mohammed VI adhère à l’idée que les Printemps arabes ayant accouché d’un « automne calamiteux », sont l’expression d’une vaste conspiration dont le bloc occidental en serait le grand ordonnateur. Une affirmation qu’il assume publiquement pour la première fois.

Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par @MarocAmar
Le Desk En clair