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n°238.Pourquoi Macron a sauvé Hariri des crocs du « Féroce » ?

19.11.2017 à 03 H 31 • Mis à jour le 19.11.2017 à 03 H 32 • Temps de lecture : 7 minutes
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Arrivé à Paris samedi 18 novembre et jusqu'à mercredi, l'avenir du premier ministre libanais déchu est bien incertain. Paris marche sur des œufs, soucieux de préserver l'allié indéfectible Hariri, mais aussi ses bonnes relations avec l'Arabie saoudite

Grande figure de la gauche intellectuelle libanaise, disparue il y a quelques mois, Samir Frangié disait de Saad Hariri qu’il avait « détruit tout ce que son père [Rafic, assassiné en 2005] lui avait légué ». Tout, c’est-à-dire la puissance financière, grâce notamment au groupe de BTP Saudi Ogier (aujourd’hui en liquidation dans le Royaume saoudien), le courage politique, le souci de l’indépendance libanaise, un ascendant incontestable sur la communauté sunnite, le respect des pays occidentaux et de ceux de la région pour la façon dont lui, Hariri père, avait relevé son pays après l’interminable guerre civile (1975-1990)…


L’assassinat de Rafic Hariri avait été une tragédie pour le Liban mais il avait provoqué en retour « la révolution du Cèdre » – vite trahie par des politiciens libanais sans vergogne – et le départ inespéré en 2005 des troupes syriennes. La chute de Saad Hariri, qui est arrivé samedi matin à Paris, ne relève même pas du mélodrame. Même si la crise politique est des plus grave et la guerre une hypothèse plausible, on est au mieux dans le vaudeville. Le suspense en plus.

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