n°283.Les dirigeants africains choisissent le libre-échange, malgré les risques
Sous le slogan inscrit sur une immense bannière verte, « Create one African market », les dirigeants du continent africain, réunis à Kigali, au Rwanda, se sont succédé, le 21 mars, pour un événement qu’ils ont qualifié d’historique : la signature d’un accord créant une zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), appelée en anglais African Continental Free Trade Area (AfCFTA). En tout, 44 pays sur 55 ont apposé leur paraphe. Parmi ceux qui se sont abstenus, l’Afrique du Sud, dont l’exécutif ne peut signer un tel traité sans qu’il ait été d’abord examiné et ratifié par le parlement.
Quelques heures après cette séance solennelle, organisée dans le cadre d’un sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), le président du Niger, Mahamadou Issoufou, négociateur en chef, a évoqué sur son compte Twitter un « tournant » pour l’Afrique, qui va devenir, selon lui, « plus unie » et « plus prospère ». Le projet panafricain des années 1960 est relancé, s’enthousiasment depuis des intellectuels. Mais l’affaire sera évidemment complexe et comporte de nombreux risques si elle est menée jusqu’au bout – l’accord doit encore être ratifié par les parlements nationaux pour commencer à être mis en œuvre.
March 21st 2018 marks a historic turning point for Africa a continent which was divided, torn apart and weakened 133 years ago in Berlin. Our continent has resolutely taken the path to a more united, prosperous Africa. #AfCFTA #ZLECAf pic.twitter.com/teZWjBiWaz
&mdash Issoufou Mahamadou (@IssoufouMhm) March 21, 2018
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