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n°383.Les dessous de la chute de Carlos Ghosn, le patron qui se croyait intouchable

20.11.2018 à 01 H 24 • Mis à jour le 20.11.2018 à 01 H 24 • Temps de lecture : 8 minutes
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Suspecté de fraudes fiscales et d’avoir utilisé des « biens de l'entreprise à des fins personnelles », le patron de Nissan a été arrêté au Japon. Jusqu'ici, celui qui dirige aussi Renault, ainsi que l’alliance réunissant les deux constructeurs automobiles, avait toujours réussi à étouffer les polémiques

Le manga qui lui était consacré en 2001 lui donnait respectueusement du Ghosn-san (monsieur Ghosn, en japonais). La première scène le montre enfant – il est adossé à une barrière, bras croisés, yeux fermés. Une voiture approche. On entend le moteur vrombir. « Cadillac Eldorado ! », affirme-t-il, très sûr de son fait. Dix-sept ans après cette scène inaugurale douteuse – l’homme est plus réputé pour ses talents de dirigeant que pour ceux d’ingénieur automobile –, Carlos Ghosn a-t-il vu venir sa chute ?


Lundi 19 novembre, le patron non exécutif de Nissan et PDG de Renault, âgé de 64 ans, a été arrêté par la justice japonaise pour fraude fiscale, selon le quotidien japonais Asahi Shimbun. Le patron de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est soupçonné d’avoir minoré une partie de sa rémunération, issue de l’achat et de la vente d’actions.


Selon l’agence de presse japonaise Jiji, Carlos Ghosn aurait sous-évalué sa rémunération de près de la moitié, déclarant un peu moins de 5 milliards de yens (38,82 millions d’euros) alors qu’il aurait dû déclarer 10 milliards. À l’issue de son interrogatoire, Carlos Ghosn pourrait être emprisonné.


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