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n°517.Les Américains sont-ils prêts à la paix en Afghanistan ?

13.09.2019 à 15 H 24 • Mis à jour le 13.09.2019 à 15 H 24 • Temps de lecture : 9 minutes
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Après que Donald Trump a annoncé simultanément la tenue et l’annulation d’une réunion entre les Américains et les talibans en vue d’un accord de paix, les discussions ne sont pas pour autant terminées entre les deux ennemis

Quand Donald Trump a annoncé samedi 7 septembre l’annulation d’une invitation faite aux leaders talibans de venir signer un accord à Camp David, la résidence secondaire des présidents des États-Unis, il a surpris tout le monde. Tout d’abord parce que personne n’était au courant d’une telle rencontre avant même qu’elle ne soit abruptement rayée de l’agenda. Ensuite parce qu’accueillir les chefs talibans sur le sol américain quelques jours avant l’anniversaire du 11 septembre 2001 ne semblait pas du meilleur goût, surtout aux yeux des soutiens conservateurs de Trump. Enfin parce qu’en dépit de près d’une année de discussions directes à Doha entre les émissaires de la Maison Blanche et les anciens hôtes d’Oussama ben Laden, le contenu de l’accord de paix ne semble pas augurer de la stabilisation de l’Afghanistan.


Depuis bientôt 18 ans que dure la dernière strate en date du perpétuel conflit en Afghanistan, c’est-à-dire la lutte entre Washington et les milices islamistes qui contrôlaient le pays jusqu’en octobre 2001, les négociations entamées au Qatar depuis un an apparaissaient comme un progrès. Pour la première fois, officiellement en tout cas, les nouveaux et les anciens maîtres du pays se sont assis à la même table pour essayer de trouver une porte de sortie. Début septembre, l’émissaire américain, le diplomate vétéran Zalmay Khalizad, avait annoncé un « accord de principe », qui n’attendait plus que le paraphe de Donald Trump. La rencontre de Camp David devait être l’occasion d’annoncer au reste du monde cette étape importante. Mais elle a déraillé du fait du président américain qui trois jours plus tard, le 10 septembre, a renvoyé sans préavis son conseiller à la sécurité nationale, le super faucon John Bolton. Que s'est-il passé ?


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