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n°392.A la COP24, les Etats-Unis ont poursuivi leur travail de sape

17.12.2018 à 13 H 14 • Mis à jour le 17.12.2018 à 13 H 14 • Temps de lecture : 16 minutes
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Les États réunis en Pologne pendant deux semaines sont parvenus à s’entendre sur des règles de fonctionnement de l’accord de Paris signé en 2015. Mais rien n’a montré que les pays avaient saisi l’urgence d’agir soulignée par le rapport du GIEC remis en octobre. Celui-ci avait laissé 12 ans aux pays pour se mobiliser. L’année prochaine au Chili, il ne leur en restera plus que 11

Katowice (Pologne), envoyé spécial.-  Samedi 15 décembre au matin, dans le grand centre de congrès qui a accueilli pendant deux semaines la COP24 à Katowice en Pologne, le grand sommet de l’ONU sur le climat auquel ont participé près de 200 pays, l’heure était déjà au démontage des « pavillons », ces espaces consacrés à la promotion d’un pays ou d’un groupe de pays, qui font partie de ce qu’on appelle les « side events » de la COP.


Les grandes travées étaient quasiment désertes à 8 heures, alors que la prochaine – et normalement dernière – séance plénière était annoncée pour 10 heures, avant d’être repoussée à midi. La tension commence à monter tandis que les nouveaux textes, promis dans la nuit, n’ont toujours pas paru.


Michal Kurtyka, président polonais de la COP24. © Reuters


Une heure et demie plus tard, le président des Maldives, Mohamed Nasheed, prenait la parole lors d’une conférence de presse : « Nous nous rebellons contre l’extinction. Et, si nécessaire, nous nous rebellerons contre ces négociations. » Il a fallu toute une journée de reports de réunions plénières, de négociations en coulisses, de reculs et de menaces pour arriver enfin, dans la soirée, à un accord entre les États.


C’est peu avant 22 heures que le coup de marteau final a été frappé. Le président polonais de la COP24, Michal Kurtyka, a souligné dans son discours final que « toutes les nations ont travaillé sans relâche »« Toutes les nations peuvent quitter Katowice avec fierté, sachant que leurs efforts ont porté leurs fruits, a ajouté le président, visiblement soulagé. Les lignes directrices contenues dans le paquet climat de Katowice constituent la base de la mise en œuvre de l’accord à partir de 2020. »


C’est peu dire que la présidence polonaise a fait l’objet de nombreuses critiques, durant ces deux semaines. Sur le fond d’abord : le choix de Katowice, berceau du charbon polonais – qui produit en Pologne 80 % de l’électricité – avait de quoi interroger. Parmi les sponsors officiels du sommet se trouvaient Polska Grupa Górnicza, l’une des plus importantes sociétés minières en Europe, ou encore le plus gros producteur de charbon en Europe, JSW.

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