S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk

Connectez-vous

ou

Abonnez-vous !
80 DH

1 mois
Découvrir les offres
En clair

n°188.La chute de Bannon, mauvais génie de Trump

18.08.2017 à 18 H 32 • Mis à jour le 18.08.2017 à 22 H 34 • Temps de lecture : 21 minutes
Par
Insurgé visionnaire de l’extrême droite, contempteur de l’« establishment » de Washington et génie de l’entrisme passé par Goldman Sachs, Hollywood et les médias, Stephen Bannon était jusqu’à aujourd’hui le principal conseiller de Donald Trump. L’ancien red-chef de Breitbart, site de l'extrême droite américaine, aurait notamment provoqué l'ire du président en alimentant d'innombrables fuites dans la presse pour nuire aux factions rivales au sein de la Maison Blanche

Donald Trump a limogé Steve Bannon, son conseiller stratégique controversé, proche de l'extrême droite. Le président américain accuse Bannon d'avoir provoqué de nombreuses fuites dans la presse. Celui-ci avait annoncé à ses proches peu de temps avant qu'il ne démissionnerait pas.

Selon le New York Times qui cite une personne proche de Bannon, celui-ci a présenté sa démission le 7 août, mais l'annonce en a été retardée par les retombées de violences du week-end dernier à Charlottesville en Virginie.


Steve Bannon, ancien rédacteur en chef du site Breitbart dont il a fait une plateforme favorite de l'extrême droite américaine, aurait notamment provoqué l'ire du président en alimentant d'innombrables fuites dans la presse pour nuire aux factions rivales au sein de la Maison Blanche.



Voici son portrait.


Le début de la déroute ou une simple pause dans la marche de Trump vers le pouvoir inique et absolu ? En statuant pour la suspension, au niveau national, du décret présidentiel du 27 janvier interdisant l’entrée des États-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans décrits comme des dangers potentiels pour la sécurité nationale, un juge fédéral de l’État de Washington, James Robart, nommé par le président républicain George W. Bush, a rendu son éclat à la Constitution américaine, bafouée par une mesure de discrimination religieuse patente.


Alors que le département de la justice et Donald Trump, en week-end dans son palais de Mar-a-Lago en Floride, tentent de faire annuler cet affront à la présidence, plus de la moitié des Américains, déboussolés depuis l’investiture, trouvent enfin dans ce répit le temps de redécouvrir le poids véritable de leurs institutions.

Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
En partenariat avec Mediapart
Le Desk En clair