n°466.Israël: la crise politique affaiblit un peu plus le plan de Trump
Jusqu’au vote d’autodissolution de la Knesset, mercredi peu avant minuit, Benjamin Netanyahou était en course pour battre cet été le record de longévité au pouvoir d’un premier ministre israélien, détenu par le fondateur de l’État, David Ben Gourion. Depuis ce scrutin fatidique, il a rejoint la cohorte, nettement moins conforme à son arrogante vanité, des premiers ministres incapables de former un gouvernement après en avoir été chargés par le chef de l’État, où il va succéder à Shimon Peres, confronté à cet échec en 1990, et à Tzipi Livni, en 2008.
Cinquante jours seulement après avoir remporté « l’incroyable victoire » qui devait lui permettre d’échapper, au moins provisoirement, à ses juges et aux reproches de la Cour suprême, « Bibi », comme l’appellent ses partisans, a préféré plonger son pays dans une nouvelle campagne électorale et organiser une élection le 17 septembre plutôt que d’admettre son incapacité à former un gouvernement, et laisser le président Reuven Rivlin charger un autre député de s’atteler à cette tâche. Au risque de se retrouver dans l’opposition.
Comme si l’essentiel pour lui n’était pas d’assurer le fonctionnement normal de la démocratie parlementaire mais de conserver, à tout prix, le pouvoir.
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