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n°322.Erdogan renforce ses pouvoirs à la tête de la Turquie

25.06.2018 à 15 H 18 • Mis à jour le 25.06.2018 à 15 H 18 • Temps de lecture : 10 minutes
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Réélu dimanche dès le premier tour à la présidence de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan va pouvoir endosser l’habit de monarque constitutionnel qui l’attendait depuis le référendum d’avril 2017. Son parti n’a cependant pas obtenu la majorité absolue à l’Assemblée

Ils se sont battus jusqu’au bout. Dans les bureaux de vote, devant les représentations locales du Conseil supérieur de l’élection (YSK), des centaines de milliers de citoyens turcs ont monté la garde dimanche jusque tard dans la nuit pour que le double scrutin présidentiel et législatif ne leur soit pas confisqué par les fraudes.


La nouvelle a pourtant fini par tomber. « Bien sûr, il ne s’agissait pas d’une compétition équitable, mais je reconnais qu’Erdogan a gagné. » Dans un message adressé à un présentateur de la chaîne Fox TV, le principal rival du Reis dans la course à la présidence, Muharrem Ince, admettait sa défaite. Le candidat du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) devait s’adresser plus longuement à la presse lundi dans la journée.


Selon les résultats provisoires publiés par l’agence officielle Anatolie (AA) après le dépouillement des votes de 99 % des urnes, Recep Tayyip Erdogan l’emporte dès le premier tour avec 52,5 % des suffrages devant Ince (30,7 %), Selahattin Demirtas (8,4 %, Parti démocratique des peuples, HDP, gauche et pro-kurde), Meral Aksener (7,3 %, Bon Parti, IP, nationaliste), Temel Karamollaoglu (0,9 %, Parti de la félicité, SP, islamo-conservateur) et Dogu Perinçek (0,2 %, Parti de la patrie, VP, nationaliste).


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