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n°533.En Tunisie, les législatives achèvent de rebattre les cartes

08.10.2019 à 11 H 29 • Mis à jour le 08.10.2019 à 11 H 29 • Temps de lecture : 7 minutes
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Le spectre d’un Parlement très morcelé et d’une majorité impossible à trouver se confirme alors que deux partis rivaux revendiquent la première place : les islamistes d’Ennahda et Qalb Tounes, le parti du finaliste de la présidentielle qui est derrière les barreaux

La vie politique tunisienne n’a pas fini d’être chaotique et un casse-tête. L’issue des élections législatives, qui ont eu lieu dimanche 6 octobre entre les deux tours d’une présidentielle hors normes, augure d’une majorité difficile à trouver, voire impossible pour le prochain chef de gouvernement dans un Parlement extrêmement fragmenté. Sans compter l’abstention qui atteint des records, à près de 60 %.


C’est d’autant plus problématique qu’en Tunisie, le pouvoir est plus entre les mains du Parlement que dans celles du président et que le pays, empêtré dans une grave crise économique et sociale, aspire à la stabilité. Une stabilité réclamée par plusieurs partis qui, en gage, pourraient proposer un gouvernement d'union nationale, option à laquelle le parti islamo-conservateur Ennahda avait déjà eu recours en 2014 après la crise qu'avaient engendrée les assassinats de deux opposants politiques.


Les résultats officiels seront connus au plus tard mercredi 9 octobre, mais d’ores et déjà, si les premières estimations sont confirmées, la gageure (le cadeau empoisonné) de former une majorité, et donc de gouverner, pourrait revenir au parti Ennahda annoncé en tête. Crédité d’une quarantaine de sièges, il est loin des 109 sièges nécessaires pour obtenir la majorité à l’Assemblée.

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