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n°400.En Tunisie, la jeunesse continue de s’immoler par le feu, faute de perspectives

27.12.2018 à 17 H 37 • Mis à jour le 27.12.2018 à 17 H 39 • Temps de lecture : 6 minutes
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Un journaliste tunisien s’est immolé par le feu le 24 décembre, dans la région déshéritée de Kasserine, foyer de la révolution de 2011. Huit ans, presque jour pour jour, après celle du vendeur ambulant Mohamed Bouazizi qui déclenchait les soulèvements arabes, cette immolation rappelle l’impasse socioéconomique dans laquelle se trouve la Tunisie

Abderrazak Zorgui s’est immolé par le feu lundi 24 décembre à Kasserine, ville déshéritée à l'ouest de la Tunisie. Il a brûlé sa vie en s’aspergeant d’essence, huit ans, à une semaine près, après l’immolation le 17 décembre 2010 de Mohamed Bouazizi, le vendeur ambulant de Sidi Bouzid, qui allait déclencher en moins d’un mois l’effondrement du régime dictatorial de Zine el-Abidine Ben Ali et un vent révolutionnaire du Maroc au Yémen.


Ce que l’Histoire retiendra comme le « printemps arabe », une traînée de soulèvements populaires contre des dirigeants autoritaires qui a notamment gagné l'Égypte, la Libye ou encore la Syrie, tenant en quatre mots : « du pain, du travail, la liberté, la dignité ».


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