n°402.En Algérie, le scénario du report de la présidentielle est de plus en plus plausible
C’était le 1er novembre dernier dans le plus grand cimetière du pays, à l’heure de la célébration du déclenchement de la guerre d’indépendance face au colon français, de « la Toussaint rouge » de 1954. Devant la tombe des martyrs d'El-Alia, dans la banlieue d’Alger, la télévision nationale zoome sur le président Abdelaziz Bouteflika, offrant au monde entier un gros plan désastreux : un dirigeant de 81 ans qui ne tient plus qu’à la sangle de son fauteuil roulant, tel un malade en fin de vie obligé de sortir dans le parc de l’hôpital pour prendre l'air.
Malaise en Algérie et au-delà. Plus que de coutume. Dans la presse algérienne, on crie « stop ». Comme Mustapha Benfodil dans le quotidien francophone El Watan : « Monsieur le président, si vous n’avez cure de votre propre image, de votre dignité, au moins faites-le pour l’Algérie. Briguez cent mandats si vous voulez, restez sur le trône mille ans encore si cela peut contenter votre ego, mais de grâce, au moins épargnez-nous ce sinistre spectacle. Restez chez vous, ne sortez plus. Épargnez-nous la comédie d’une régence capable de remplir son rôle, quand tout concourt à donner de votre fonction l’image la plus dégradante et la plus vile. »
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