n°442.Egypte: la réforme à marche forcée de la Constitution aggrave la dérive autocratique
« Je pense qu'il fait un très bon travail », « un travail fantastique », « un travail formidable ». C’est en ces termes laudateurs que le président américain Donald Trump a salué la semaine dernière le dirigeant d’un des pires régimes de la planète, autoritaire, dictatorial : le maréchal Abdel Fattah al-Sissi. C'est la deuxième fois que Trump recevait à la Maison Blanche celui que son prédécesseur Barack Obama n'avait jamais invité.
Pas un mot, encore moins de réprobation, sur les multiples violations des droits humains depuis l’arrivée au pouvoir en 2014 de Sissi, qui a transformé l’Égypte en une prison qui bâillonne, opprime, enferme activistes, journalistes, syndicalistes, artistes, toute voix ne serait-ce qu’un peu critique. Pas un mot non plus sur la réforme constitutionnelle en cours pour faire de Sissi un raïs indétrônable au moins pendant dix ans.
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