S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk

Connectez-vous

ou

Abonnez-vous !
80 DH

1 mois
Découvrir les offres
En clair

n°679.Avec Carol Moseley-Braun, le Maroc mise sur un soutien pourtant négligé par Biden

10.04.2021 à 11 H 54 • Mis à jour le 12.04.2021 à 13 H 13 • Temps de lecture : 8 minutes
Par
Présentée par la presse et par l’USFP qui l’a invitée au Maroc comme un joker diplomatique auprès de Joe Biden, la première Afro-américaine à avoir siégé au Sénat est pourtant hors-jeu à Washington depuis des années. Celle qui a servi dans les années 90 à la carrière de l’actuel locataire de la Maison-Blanche n’a pas été retenue dans son équipe. Rabat espère malgré tout qu’elle lui « souffle dans l’oreille » au sujet du Sahara…

Au tout début des années 2000, alors que Mouloud Saïd arpentait au nom du Polisario les couloirs du Congrès américain pour prétendre que le Maroc tournait le dos à l’Afrique et menait une politique expansionniste au Sahara Occidental, il avait trouvé à ses côtés un puissant lobby que la diplomatie marocaine, alors menée par Mohamed Benaïssa, avait délaissé  : le Black Caucus. Une des ferventes supporters du mouvement séparatiste, Cynthia McKinney, alors auréolée de son statut de première représentante afro-américaine de Géorgie sous l’étiquette démocrate donnait du fil à retordre au royaume.


Depuis cette époque, le « vote noir » démocrate et son influence dans la politique américaine a pris une réelle ampleur. Avant sa démission le 16 novembre 2007 après son élection à la présidence, Barack Obama était, faut-il le rappeler, le seul élu noir du Sénat.


Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Le Desk En clair