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n°481.Au G20, le visage grimaçant du monde

02.07.2019 à 10 H 55 • Mis à jour le 02.07.2019 à 10 H 55 • Temps de lecture : 8 minutes
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Avant même la tenue du sommet à Osaka, Vladimir Poutine avait donné le la en déclarant que « le libéralisme est obsolète ». Et de fait, cette réunion du G20 a été marquée par l’affirmation de l’illibéralisme, la réhabilitation et la réinstallation des pouvoirs autoritaires et liberticides dans le premier cercle des responsables mondiaux. L’Europe n’a rien dit, actant sa reddition

A première vue, le dernier sommet du G20 n’a guère été différent des autres. Il y a eu comme d’habitude de belles déclarations d’intention, un pseudo accord sur le changement climatique et la nécessité d’entretenir des relations pacifiées entre les 20 pays les plus puissants du monde, des photos en rang d’oignons où tout le monde se congratulait, des messages rassurants.


Aux dires des observateurs, il y eut même une avancée remarquable : comme l’espérait le monde financier, Donald Trump a mis en sourdine ses attaques contre la Chine. Les deux présidents se sont engagés à reprendre les négociations afin d’enterrer leur guerre commerciale. Jusqu’à ce que Donald Trump, par un tweet vengeur, envoie tout balader…


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