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n°518.Attaques de drones : Le monde suspendu à la réaction de Riyad

15.09.2019 à 21 H 48 • Mis à jour le 15.09.2019 à 21 H 49 • Temps de lecture : 7 minutes
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Les frappes de drones, samedi 14 septembre, par les rebelles houthis, soutenus par l’Iran, sont une humiliation pour Riyad et le prince héritier Mohammed ben Salmane, principal artisan de la guerre au Yémen. Mais répliquer directement contre Téhéran présente un risque énorme

Alors que la guerre au Yémen ressemblait de plus en plus à un fardeau à porter pour l’Arabie saoudite – un conflit enlisé depuis cinq années, sans perspective de victoire –, les attaques menées samedi 14 septembre contre les installations pétrolières saoudiennes et revendiquées par les rebelles houthis pourraient bien relancer la violence, à moins qu’elles n’enveniment encore plus les relations entre Riyad et Téhéran, au risque d’une confrontation régionale.


En menant une attaque de drones au cœur du royaume saoudien, à plus de 800 kilomètres de la frontière avec le Yémen, sur les sites pétroliers de Khurais et surtout d’Abqaiq, où transite la moitié du pétrole brut saoudien, les houthis ont, en quelque sorte, humilié les dirigeants saoudiens, en particulier le prince héritier Mohammed ben Salmane. Même si, comme l’ont annoncé les autorités du royaume, les dégâts infligés seront réparés en quelques jours, les images spectaculaires de volutes de fumées noires s’élevant au-dessus des réserves pétrolières du premier fournisseur d’hydrocarbures au monde ont secoué à la fois les marchés des matières premières mais aussi l’image de sécurité absolue que renvoyait la protection de l’or noir saoudien.

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