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n°454.Al-Baghdadi, le «calife de Mossoul», passe au désert

01.05.2019 à 06 H 41 • Mis à jour le 01.05.2019 à 06 H 41 • Temps de lecture : 6 minutes
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Celui que l’on surnomme « le fantôme » vient de réapparaître dans une vidéo. Le chef de l’État islamique se félicite des attentats du Sri Lanka, annonce une longue bataille contre l’Occident, désigne la France comme ennemi principal. Mais il apparaît plus comme un homme traqué que comme un chef de guerre

Sur la vidéo, il a perdu beaucoup de sa superbe. Il n’est plus cette majesté qui montait cérémonieusement, une kalachnikov à la main et enveloppé d’un magnifique thob (manteau traditionnel), les marches de la chaire de la vieille mosquée Al-Nouri de Mossoul, dans le nord de l’Irak, depuis laquelle il allait s’adresser au monde pour lui signifier que le califat était rétabli, qu’il en était l’incarnation et que tous les musulmans devaient lui « obéir ».


Cinq années ont passé depuis ce 4 juillet 2014, date de sa première apparition publique, après une dizaine d’années de clandestinité. Celui que ses partisans appellent, avec le plus grand respect, « calife Ibrahim », mais que l’on connaît davantage sous le nom de guerre d’Abou Bakr al-Baghdadi, en référence au premier calife (successeur du Prophète) de l’islam, est donc bien vivant. Mais c’est sous une tente qu’on le voit pour cette seconde apparition. Le calife de Mossoul est retourné au désert.


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