n°529.Affaire Raissouni: «Nous ne pouvons plus accepter de vivre en marge de l’Histoire»
Le procès de Hajar Raissouni, cette journaliste marocaine de vingt-huit ans jetée en prison pour avortement illégal et débauche, reprend ce lundi 30 septembre. Elle encourt deux ans de prison pour avortement illégal, et de un mois à un an de prison pour relations sexuelles hors mariage.
Alors que la thèse de l’avortement provoqué est contredite par des preuves scientifiques et médicales, que la mobilisation de la société civile ne cesse de prendre de l’ampleur contre la dictature des mœurs qui sévit au Maroc et l’arsenal législatif en vigueur liberticide, le mouvement Anfass démocratique, né en 2013, publie quinze propositions pour la légalisation de l’IVG dans le royaume chérifien.
Entretien avec le président de cette association politique qui milite pour un Maroc démocratique, moderne, soucieux de l’équité sociale, Othmane Boumaalif, médecin dans le secteur privé installé à Casablanca.
Que vous inspire l’affaire Hajar Raissouni en tant que citoyen marocain ?
Le cas Hajar Raissouni n’est pas en soi isolé. Il faut lire cette affaire dans un contexte plus global où des centaines de Marocaines subissent au quotidien des IVG dans des circonstances clandestines, s’exposant ainsi et ceux qui les assistent – en particulier le corps médical – au risque de questionnement légal et judiciaire.
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