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Où en est le Maroc dans sa course avec le Polisario en Amérique latine ?

13.08.2022 à 00 H 26 • Mis à jour le 23.09.2022 à 10 H 05 • Temps de lecture : 6 minutes
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Avec le rétablissement des relations diplomatiques entre la Colombie et le Polisario, le Maroc a perdu encore plus de terrain en Amérique du Sud au profit des séparatistes, qui profitent de la vague socialiste pour accroître leur présence dans la zone d’influence ibéro-américaine. Reste que Rabat dispose d’atouts non négligeables en matière de diplomatie économique nécessitant toutefois une action coordonnée

Le nouveau président colombien, Gustavo Petro (de gauche), a décrété le 10 août le rétablissement des relations diplomatiques entre son pays et la « RASD », l’entité autoproclamée du Front Polisario. Investi le 7 août, il ne lui a fallu que trois jours pour recevoir à Bogotá le chef de la diplomatie du mouvement séparatiste, Mohamed Salem Ould Salek. Petro annule ainsi la décision de geler ses relations avec le Polisario prise par le gouvernement d’Andrés Pastrana en 2001.


L’initiative de Gustavo Petro, ex-guérillero de 62 ans, n’est pas vraiment une surprise. Le politicien compte parmi les soutiens de longue date du Polisario en Amérique latine, longtemps chasse gardée de ces derniers face à la diplomatie marocaine, avant que celle-ci ne commence à inverser la tendance dès 2019. Dans son autobiographie intitulée Una vida, muchas vidas (Une vie, plusieurs vies) parue en 2021, l’ancien membre du M-19 - Movimiento 19 de Abril, groupe armé actif entre 1974 et 1990 - cite le Front comme étant un mouvement « très important pour l’histoire (de la lutte du M-19) » et qui représenterait selon lui « la pensée et le combat de Nelson Mandela ».

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