Le bloc notes de la rédaction
Maryam Touzani et Younes Bouab à l’affiche de Razzia, le dernier opus de Nabyl Ayouch. DR
Grand écran
« Razzia », futur proche d’un Maroc crépusculaire ?
Après les images crues du censuré « Much Loved », Nabil Ayouch filme un Maroc corseté par les interdits et miné par la fragmentation de sa société. De la destruction des identités par une école abrutissante sous Hassan II, il nous raconte la grande menace qui nous guette désormais, celle de la perte de toute cohésion sociale. Un hymne à la vie et à la liberté en guise de terrible avertissement
Avec Razzia, un film sombre et inquiétant, malgré une note d’espoir avant la montée du générique, le réalisateur Nabyl Ayouch, revient à son public, après le clivant Much Loved, par une fresque à l’esthétique fellinienne, patchwork de vies mêlées attachantes et poétiques, mais annonciatrices d’un Maroc au bord de l’explosion sociale.
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