InterviewHaddi Gharib : « On a chassé les investisseurs qui animent le marché »
La Bourse a terminé l’année 2015 dans le rouge. Pourtant, plusieurs analystes s’attendaient à une année dans le vert. Comment expliquez-vous cette contre-performance ?
Personnellement, je ne m’attendais pas à une bonne année. J’avais prévu des indices à la baisse. Et pour cause, les résultats financiers 2014 de toute la cote casablancaise n’étaient pas à la hauteur, et en baisse pour plusieurs sociétés cotées. C’est assez normal, alors, que les investisseurs qui gèrent en bons pères de famille leurs fonds, à l’instar des assureurs et des OPCVM, voyaient négativement 2015.
Ceux qui étaient optimistes se basaient sur la reprise des marchés étrangers, notamment américains et quelques-uns européens. Mais à mon sens, rien ne présageait d’une année meilleure que 2014. L’onde de choc est venue avec un peu de retard pour les marchés émergents comme le nôtre. Peut-être que pour 2016, voire 2017, on pourrait espérer une relance. Pour le Maroc, tous les agrégats financiers étaient assez modestes et finir dans le rouge est un résultat assez logique. Je dirais même qu’on n’a pas été sanctionné à la juste valeur.
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