n°450.Espagne: des élections indécises, des droites radicalisées
Près de 37 millions d’Espagnols sont appelés aux urnes dimanche 28 avril, pour des législatives anticipées qui pourraient bien replonger l’Espagne dans l’impasse politique. Dans un pays bousculé par l’irruption d’un mouvement féministe d’une grande intensité, la campagne s’est polarisée autour de cinq hommes, illustrant encore une fois un net décalage entre les mouvements qui traversent la société et les partis qui la représentent.
Le gouvernement sortant du socialiste Pedro Sánchez va-t-il être reconduit, avec le soutien de Podemos, des nationalistes basques et, peut-être, des indépendantistes catalans ? Ou le bloc des trois droites – Parti populaire, Ciudadanos et l’extrême droite de Vox – va-t-il se consolider pour gouverner ? Décryptage des stratégies des quatre principaux candidats.
Pedro Sánchez : « ganar bien » pour gouverner en solitaire ?
Le chef du gouvernement sortant avait réussi à faire tomber Mariano Rajoy en juin 2018, avec l’aide de Podemos, mais aussi des partis indépendantistes basques et catalans. Mais moins d’un an plus tard, il avait dû jeter l’éponge, incapable de trouver une majorité pour faire adopter son budget pour 2019.
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