EuropeEn Espagne, le socialiste Sanchez ravive les espoirs d’une alliance des gauches
Au sortir des élections législatives en 2016, les députés espagnols n’avaient pas su trouver de majorité alternative à celle proposée par le conservateur Mariano Rajoy. Les gauches, en particulier, n’étaient pas parvenues à s’entendre, sur le modèle de ce que le gouvernement portugais a réussi à faire depuis 2015. L’alliance PSOE (socialistes)-Podemos (gauche critique) n’avait pas fonctionné. L'attelage entre la « vieille politique »et la « nouvelle » n'avait pas vu le jour.
Il a fallu les secousses de la crise catalane et surtout, l’aboutissement d’un énorme scandale de corruption politique, el caso Gürtel, pour que cette majorité introuvable en 2016 finisse par se concrétiser. Pedro Sanchez, chef de file du PSOE, a remporté vendredi 1er juin la motion de censure contre son grand rival, Rajoy (180 voix pour, 169 contre, une abstention). Comme le système espagnol le prévoit, il devient mécaniquement le chef d’un nouveau gouvernement.
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