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n°291.Syrie: une frappe américaine imminente impliquant le Qatar et l’Arabie Saoudite ?

12.04.2018 à 18 H 13 • Mis à jour le 12.04.2018 à 18 H 14 • Temps de lecture : 13 minutes
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Pour punir Bachar al-Assad d’avoir une fois encore utilisé des gaz de combat, Washington et Paris s’apprêtent à lancer une frappe de représailles. Nécessaire mais à haut risque, l’opération pourrait aggraver la déstabilisation de la région, voire déboucher sur une confrontation entre les États-Unis et la Russie

Un an après avoir ordonné le lancement de 59 missiles de croisière Tomahawk contre la base aérienne syrienne de Al-Shayrat, d’où avaient décollé les avions de combat chargés de bombarder au sarin la localité de Khan Cheikhoun, Donald Trump est sur le point de lancer une deuxième frappe punitive contre la Syrie. Il pourrait même s’agir, cette fois, d’une opération internationale à laquelle se joindraient la France et le Royaume-Uni, avec une contribution possible du Qatar et de l’Arabie saoudite.


L’attaque syrienne contre la Ghouta orientale, aux portes de Damas, qui appelle aux yeux de Washington et de ses alliés cette riposte militaire, n’est pas de la même nature que celle lancée contre Khan Cheikhoun, qui avait fait près de 80 morts et où l’usage du sarin avait été évident et massif. À Douma, la ville de la Ghouta visée le 7 avril, c’est un mélange de chlore et d’un « agent neurotoxique puissant » non encore clairement identifié qui a fait une cinquantaine de morts et, selon l’Organisation mondiale de la santé, près de 500 blessés montrant des symptômes d’attaque chimique.


Mais pour Washington comme pour Paris, qui ont fait de l’usage des armes chimiques par Bachar al-Assad une « ligne rouge » dont le franchissement doit donner lieu à une « réponse forte », il ne saurait être question de laisser cette attaque syrienne sans réplique spectaculaire. L’objectif affiché étant, au nom de la lutte contre la prolifération chimique, de dissuader le régime syrien de recourir de nouveau à ce qu’il lui reste de son arsenal illégal de gaz de combat, pour obtenir, sur le terrain, des avancées tactiques plus rapides que celles permises par les armes conventionnelles.

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