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ENQUÊTE- PARTIE 2La grande arnaque des « labos fantômes »

04.02.2018 à 21 H 35 • Mis à jour le 07.02.2018 à 13 H 08 • Temps de lecture : 8 minutes
Par
Laxisme, soupçons de corruption, passe-droits…Des « laboratoires fictifs » se sont installés au Maroc au grand dam des industriels locaux, impuissants face à la concurrence déloyale d’officines commerciales étrangères autorisées à exercer en violation manifeste de la loi et à importer des médicaments douteux sans avantage de prix par rapport aux produits marocains, ni en terme d’intérêt thérapeutique pour les patients

En février 2017, la presse annonçait que le laboratoire Mylan avait reçu de la part des autorités sanitaires une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour son générique, le Ledvir, une combinaison de deux produits version générique d’Harvoni de Gilead, permettant de traiter l’hépatite C qui touche plus de 600 000 Marocains.


Problème, cette autorisation a été accordée par la Direction du médicament et de la pharmacie (DMP) en violation de la loi 17-04 qui impose à tout établissement pharmaceutique industriel (EPI) installé au Maroc de disposer en propre d’un site de production. Or, l’Américain Mylan est logé chez une filiale du groupe Promamec.


Une concurrence illégale et déloyale

« C’est un tour de passe-passe bien connu. Cela consiste à louer un petit espace auprès d’un laboratoire local déjà autorisé. Il s’agit d’une situation de deux poids deux mesures consécutive au laxisme des autorités sanitaires permettant à des acteurs inopportuns d’être autorisés à une concurrence déloyale », regrette un industriel qui estime que ces acteurs sont la cause d’une anarchie sans nom du secteur.

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Par @MarocAmar
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