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Médias
Akhannouch réclame 1 MDH au journaliste Khalid Jamaï et au site « Badil »

01.04.2017 à 16 H 57 • Mis à jour le 01.04.2017 à 17 H 04 • Temps de lecture : 1 minutes
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Voilà un procès de la presse qui promet d'être mouvementé compte tenu de la qualité de ses protagonistes. Aziz Akhannouch poursuit en justice trois journalistes et leur réclame 1 million de dirhams de dommages et intérêts, rapportent divers organes de presse. Il s’agit de Khalid Jamaï, vétéran de la presse nationale, de Hamid El Mahdaoui, remuant directeur du site Badil et de Hicham El Amrani, tous trois accusés par le patron du RNI, ministre de l’Agriculture et dirigeant du groupe pétrolier Akwa de « diffamation et publication de fausses informations ». En cause, une entrevue filmée en janvier 2017 et diffusée sur Badil dans laquelle Jamaï évoque à bâtons rompus « la fortune » du plaignant, « son nomadisme politique » et son « manque de charisme », selon une déclaration du journaliste interrogé par Telquel.ma. Akhannouch aurait décidé d’ester en justice, estimant, selon des sources médiatiques, que cette vidéo – qui n’est plus disponible sur Badil pour des raisons inexpliquées - est de nature « à saper les bases du RNI » et de « porter atteinte au Cabinet royal » puisqu'elle ferait référence aux liens qu'entretient le ministre milliardaire avec le PalaisLes trois accusés seront représentés, entre autres, par le bâtonnier Abderrahim Jamaï à une première audience fixée au 10 avril devant le Tribunal de première instance de Rabat. Plus offensif que jamais, dans une récente chronique au vitriol, El Mahdaoui qualifie de « crime » la présence d'Akhannouch au gouvernement. Ses détracteurs quant à eux le désignent de « trublion à la solde de Hamid Chabat », le secrétaire général de l’Istiqlal, souvent présenté comme son mécène de l'ombre...

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