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Grand angle

Ce qu’il faut retenir du premier débat présidentiel en France

21.03.2017 à 04 H 57 • Mis à jour le 21.03.2017 à 05 H 30 • Temps de lecture : 19 minutes
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SUR LE RING
Les trois heures de débat inédites, entre cinq candidats à la présidentielle, n'ont pas donné lieu aux feux d'artifice annoncés. Emmanuel Macron, en se positionnant au centre-droit, et Jean-Luc Mélenchon, en explicitant son programme de rupture, ont donné le rythme

Près de trois heures de débat en direct entre les cinq principaux candidats à l'élection présidentielle. Est-ce parce que l'exercice était inédit et s'est tenu à seulement 34 jours du premier tour de l'élection présidentielle ? Les feux d'artifice, explosions, court-circuits souhaités ou annoncés par quelques commentateurs n'ont pas eu lieu. François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, disposés en cercle et interrogés par deux journalistes de TF1, ont le plus souvent retenu leurs coups et parfois leurs paroles, préférant pratiquer l'esquive face à leurs adversaires.




Marine Le Pen y a gagné ce qu'elle souhaitait : une stature de « vraie » présidentiable, désormais installée dans la cour des grands et pouvant sereinement se décrire en « moi, présidente » sans crainte d'être trop interrompue par ses adversaires. Ce malaise de voir la dirigeante d'extrême droite ainsi intronisée a-t-il finalement été ressenti sur le plateau par ses adversaires ? Seuls Emmanuel Macron puis Jean-Luc Mélenchon ont assumé quelques fortes passes d'armes avec la présidente du Front national.


Le candidat d'En marche ! et celui de La France insoumise auront sans doute donné l'impression de prendre le dessus dans ce long débat qui a permis à chacun d'expliciter, parfois en détail, les principaux points de son programme. Emmanuel Macron en mettant en scène son itinéraire et sa propre personne, donnant à son « je » utilisé sans retenue la force de la « nouveauté, de l'innovation pour une alternance profonde ». Jean-Luc Mélenchon a pour sa part brandi le « nous », celui d'un « peuple qui doit reprendre sa part sur la finance », et s'attachant à faire la pédagogie d'un programme déjà présenté depuis de longs mois.


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