Chronique politiqueEn France, la grande lessive des primaires signe d’une insurrection politique
On a beau être habitué aux aléas de la vie politique, ce qui vient de se passer en France est totalement inouï. En moins de cent jours, soixante-dix exactement depuis le 20 novembre 2016, sept à huit millions d’électeurs ont chassé toutes les têtes gouvernantes de leur pays, ou les ont contraintes au départ.
Souvenez-vous… Sarkozy, ancien président de la République, au sommet de l’édifice politique depuis vingt-cinq ou trente-cinq ans : sorti comme un pékin. Juppé, donné gagnant et futur président depuis au moins deux ans : renvoyé à Bordeaux. Hollande, de plus en plus impopulaire depuis son élection : contraint de s’en aller. Et maintenant Manuel Valls, le dauphin naturel, candidat évident en cas de retrait du président : licencié sans ménagement. Même Arnaud Montebourg ne dépareille pas dans cet anti-palmarès. L’homme emblématique de la fronde socialiste, au moins au plan médiatique, c’était lui et pas Hamon.
Abonnez-vous pour continuer la lecture
à partir de 40 dh par mois
(facturé annuellement)
Choisir une offreLe Desk a été le premier à révéler
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

